Le lundi 16 mars 2020, après la Chine, l’Italie, l’Espagne, le Liban et la République Tchèque, le gouvernement français annonçait l’instauration des mesures de confinement. Très rapidement, près de 80 pays dans le monde ont suivi. Et 3,4 milliards de personnes, soit 43 % des habitants de la planète, se sont retrouvées confinées[1].
Nos quotidiens ont changé. En France, les écoles ont fermé. Tous les lieux de rassemblement, les bars et restaurants, les commerces non essentiels ont baissé leurs rideaux. Plus d’un million de franciliens ont quitté la région parisienne. Les avions ont progressivement cessé de décoller, les trains ont ralenti leurs fréquences, les frontières se sont refermées. Les entreprises ont généralisé leur organisation de télétravail. Nos soirées entre amis et nos dîners de famille se sont transformés en apéros Facetime… Les villes sont devenues calmes, la pollution a baissé et par endroits, la faune et la flore ont même réinvesties des zones qu’elles avaient évitées depuis longtemps…
La crise sanitaire chamboule temporairement nos modes de vie. Et le confinement, nous donne à considérer sous un nouvel angle l’aménagement de nos villes et de nos territoires. Mobilité, densité, sociabilité, développement durable sont autant de sujets que la crise nous invite à réinterroger.
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Notes et références
- [1] Le Monde avec AFP, AP et Reuters. Le coronavirus dans le monde : l’Europe et les Etats-Unis, épicentres durables de la pandémie [en ligne]. Le Monde, Publié le 29 mars 2020 [consulté le 16 avril 2020]. https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/29/le-coronavirus-dans-le-monde-trois-milliards-de-personnes-confinees-trump-renonce-a-placer-new-york-en-quarantaine_6034798_3244.html